Flâneries auscitaines

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Flâneries auscitaines

 

 

L’auscitain peu pressé qui se promène en ville saute allègrement d’un siècle à l’autre, simplement en changeant de rue.

 

 

  Privilège d’un voyageur dans le temps !

 

 

 

 

Il lui suffit de lever les yeux et lire la plaque qui porte le nom de la rue, pour être transporté au Moyen Age s’il descend (ou monte) la Pousterle des Oumettos., ou plus proche de nous s ‘il prend la rue Pasteur puis la rue Rouget de Lisle qui l’entraîne dans l’Avenue de la Marne…un voyage, pas très direct !  dans d’autres temps historiques.

Parcourir la ville d’Auch c’est faire une plongée dans son Histoire à travers les noms de rues, de ruelles, d’avenues, de boulevards. C’est ouvrir le livre qui fait référence à des noms célèbres ou rappelle quelques personnages qui méritent qu’on les garde en mémoire. L’Amiral côtoie le poète, le physicien figure à côté de l’artiste ou de l’écrivain, le chanteur fait face au philosophe…Dans certains quartiers se regroupent les scientifiques, dans d’autres, des compositeurs, ou simplement des oiseaux ou des plantes. Quelques noms conduisent à des impasses tandis que d’autres mènent à la Place Royale. Il en est ainsi de la vie ! Chaque pas nous ramène à notre passé et nous unit dans une même Histoire.

Si les rues avaient la parole elles auraient aussi beaucoup de petites histoires à nous conter…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ma rue, aujourd’hui

J’ai vu un petit homme penché en avant, les bras tombant vers le sol, comme un sportif en fin de course,

Dans ma rue, j’ai vu des personnes plus ou moins jeunes qui piétinaient sur le trottoir, tous impatients, devant une porte qui tardait à s’ouvrir…

Dans ma rue j’ai vu une vieille dame, toute vêtue de rose, qui avançait doucement, s’appuyant sur sa canne, et cherchant du regard un visage à qui sourire, à qui parler…

Dans ma rue j’ai vu un SDF, assis sur une marche, la figure cramoisie, une clope aux lèvres, tenant une bière d’une main et une coupelle de l’autre, attendant une pièce qui ne tombait que rarement…

Une rue silencieuse, qui n’a rien à dire et qui attend de revivre.

C’était un dimanche matin d’avril.

MBN

 

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