Marche du 4 avril 2024

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Randonnée  à St Sauvy : Circuit de la Montagne d’Arrats

Un très joli parcours  d’une dizaine de kilomètres proposé par Bernard à notre groupe de randonneurs en cette journée ensoleillée du 4 avril.

 Départ depuis la place de l’église de St Sauvy, un village paisible  dont la plupart des maisons, coquettement restaurés,  ne semblent pas très habitées en journée – nous sommes à environ 25 kilomètres d’Auch et 20 de Fleurance. Nous descendons une petite route sur quelques mètres puis empruntons sur notre  droite le  Camin de la Hount , un sentier boisé  que les pluies récentes ont raviné par endroits.  Arrêt de quelques  minutes autour d’un bassin circulaire (ancien lavoir?) alimenté par une fontaine qui coule de la roche. C’est un lieu inspirant où l’on s’imagine bien s’attarder l’été, à l’ombre de son  magnifique saule pleureur.  Nous marchons  encore un moment sur ce sentier bordé d’érables champêtres,  puis grimpons en direction d’un chemin de crête que nous suivons sur plusieurs kilomètres en admirant au loin sur notre gauche la chaîne pyrénéenne. Quelques arrêts  pour boire,  photographier  une orchidée sauvage, ou interroger les herboristes du groupe sur les chances de repousse d’un vieil ormeau. Nous rejoignons une petite route et parvenons aux premières maisons du village  de  St Antonin (154 habitants en 2022), avec un regard particulier sur  l’ancienne école, joliment restaurée et fleurie, mais déserte elle aussi.  Nous retrouvons alors  les autres amis randonneurs venus nous rejoindre pour la deuxième partie du circuit. Mais avant,   pique-nique,   joyeux et animé bien sûr  (et rendu copieux par la grâce des paniers partagés) en face de l’église du village.  Nous repartons une heure et demi plus tard et rentrons  à  St Sauvy  par une petite route goudronnée mais peu fréquentée par les voitures (trajet d’environ 4 km).

Nous partîmes à dix, et revînmes à dix-huit, très heureux d’avoir fait ensemble cette agréable randonnée printanière.

S J

Première marche de printemps sous un soleil radieux.

                                                  Nous partons vers Saint-Sauvy, petit village de 340 habitants.
Très ponctuels, nous étions tous réunis à 9h45 au pied de l’église, prêts à prendre le départ. Voici un carrefour…Pris d’un soupçon subtil, Bernard s’arrête… Nous aurait-il égarés ? Mais non, ce n’étaient que quelques mètres supplémentaires, un entraînement sur sol sécurisé avant d’emprunter un petit chemin enherbé « glissant » vers un lieu bucolique empreint de mystère, « la Fontaine du Lavoir. Connu aussi sous l’appellation  » le lavoir du Touron », ce vaste bassin circulaire alimenté par une source captée dans le roc nous replonge dans un lointain passé…

Dans cet écrin de verdure, l’on imagine aisément les lavandières lavant et rinçant le linge en papotant gaiement ou en commentant allègrement les « Histoires » de la contrée.

Entre prés fleuris et marécages, nous rejoignons le chemin de l’Arrats accompagnés par le coassement des grenouilles réfugiées dans les iris d’eau et une rangée d’aulnes escortant la rivière.

Une bifurcation conduit au « Martinous ». Les bosquets laissent place aux prairies. Au détour du chemin se dresse la  majestueuse silhouette dénudée d’un vieil ormeau offrant gracieusement gîte et couvert à une armée de xylophages.

Un arrêt s’imposait en arrivant sur le plateau. Se découpant à l’horizon, la chaîne des Pyrénées étire ses sommets enneigés, soudain s’estompe comme une ombre et, comme une vision, s’évanouit.

Serait-ce le clocher de Saint-Sauvy qui se profile là-bas ? Etonnement!  Il semble si loin! Mais oui! Nous avons déjà parcouru de nombreux kilomètres!…Qui oserait douter de nos performances de marcheurs aguerris ?

Le sentier uniformément blanchi par un tapis de pâquerettes se joue des clartés et des ombres. Un rayon de soleil ravive les couleurs d’une orchidée et illumine les fleurs dorées des genêts.

Parfois la frondaison s’éclaircit et révèle des fenêtres s’ouvrant sur la campagne, un patchwork de parcelles vertes ou brunes : ici, la délicate couleur des blés naissants, plus loin, un champ labouré aux sillons rectilignes tracés avec dextérité par un agriculteur appliqué…ou un tracteur sophistiqué des temps modernes…,

Surpris par nos bruyants bavardages, un merle contrarié manifeste sa présence d’un sifflement perçant et s’envole en grande hâte.

Des endroits pittoresques jalonnent notre circuit au coeur de cette merveilleuse campagne gasconne, un lac refuge de grands arbres, un moulin, l’école de Saint Antonin…

La cloche du village ne vient-elle pas de sonner les douze coups de midi ?  C’est l’heure de retrouver le groupe arrivé plus tardivement d’Auch. Très vite, dans la gaieté, le pique nique s’organise sur une petite place. Point de table pavoisée de riches services de table. Conformistes, passez votre chemin!  Ici, gobelets plastique, plateaux cartonnés et papiers sulfurisés règnent luxueusement sur les murets de pierres. A noter par contre la qualité incomparable des vins apportés par nos fins oenologues et la finesse des mets confectionnés par nos cuisinières confirmées. La tarte aux oignons de Nicole, les cannelés de Mireille, les pâtisseries corses d’Angèle, le gâteau de Michèle…certaines l’auraient préféré au chocolat… Gourmandes et exigeantes de surcroît…(note bien Michèle…nous avons une autre sortie le 19 mai…).

La voix de Bernard se fait entendre… La joyeuse troupe est invitée à reprendre la route. Le chemin de Bidous offre toujours un magnifique panorama. Parmi les premières fleurs de colza se découpe la ligne des peupliers fendant l’azur du ciel.

La chaleur de l’après-midi ralentirait-elle notre allure ? A moins que les gourmandises du pique-nique n’aient alourdi notre démarche ?  Entre les branchages nous apercevons enfin le clocher de Saint-Sauvy ! Fin d’une  agréable randonnée concoctée par Bernard pour le plaisir de tous.

Ch D

 

VIN D’ORANGES AMERES

(recette donnée par une productrice, sur le marché de Hyères)

5 litres de vin rosé de Provence

1 litre d’alcool blanc

8 oranges amères

2 oranges douces

2 citrons

1 kg de sucre

Couper les fruits en morceaux, les recouvrir de vin et d’alcool blanc.

Laisser macérer au moins 60 jours, dans un grand récipient (de préférence dans un l    ieu sombre) en remuant souvent.

Juste avant la mise en bouteilles :

Filtrer.

Prélever un peu de vin d’oranges et faire fondre à feu très doux le kg de sucre.

Ajouter le sucre au vin. Mettre en bouteilles. Les garder droites.

NB : On peut aussi, pour simplifier, mettre ensemble tous les ingrédients à macérer.

AM L

 

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