Bibliothèque : nouveautés

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Voici les nouvelles acquisitions à la bibliothèque du club.

  • Le dernier des nôtres d’Adelaïde de CLERMONT TONNERRE
  • Chanson douce de Leila SLIMANI, prix Goncourt 2016
  • Petit pays de Gael FAYE Goncourt des lycéens 2016
  • Le monde libre d’Aude LANCELIN, prix Renaudot 2016
  • Le génie de la laîcité de Caroline FOUREST
  • Ecoles de Jean Pierre BATSERE
  • Les nymphéas noirs de Michel BUSSI
  • Ne lâche pas ma main de Michel BUSSI

 

 

  • Le dernier des nôtres d’Adélaïde de CLERMONT TONNERRE. Grand prix de l’Académie française 2016

« La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrai la bride d’une sandale bleue… » Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon.

Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga.

Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment « le dernier des nôtres ».

 

  • Chanson douce de Leila SLIMANI. Prix Goncourt 2016

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame.

A travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c’est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l’amour et de l’éducation, des rapports de domination et d’argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

 

  • Petit pays de Gaël FAYE. Prix Goncourt des lycéens 2016

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, et sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français.

« J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonne famille ; le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages… J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d’être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. »

Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’n drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragédie et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

 

  • Le monde libre d’Aude LANCELIN. Prix Renaudot 2016.

Une plongée sans précédent dans les eaux troubles du « quatrième pouvoir » ! Aude Lancelin, ancienne directrice adjointe de l’Obs et de Marianne, raconte de l’intérieur un système médiatique français à la dérive … et en miroir, une gauche en pleine déliquescence qui a perdu tous ses repères.

 

 

Le génie de la laïcité de Caroline FOUREST

Harcelée par les intégristes et leurs provocations, caricaturée et moquée dans les médias anglo-saxons, la laïcité est devenue un enjeu mondial et passionnel.

On raconte n’importe quoi à son sujet. On lui fait dire aussi n’importe quoi. Il y a ceux qui voudraient la « toiletter », l’adapter à l’Islam, l’accommoder, l’ouvrir ou tout céder. Et ceux qui au contraire, voudraient interdire le voile à la plage ou à l’université.

« Ni capitulation, ni persécution », disait Ferdinand Buisson, un des pères de l’école laïque. C’est la ligne de ce livre. Il répond aux faux-procès, dévoile la guerre culturelle menée par les partisans du modèle américain, retrace l’histoire de la loi de 1905 et de l’école laïque jusqu’à nos jours, éclaire les lignes de fractures, et propose un manifeste pour une politique réellement laïque, fidèle à l’esprit de la séparation.

Lucide, limpide et indispensable, cet ouvrage défend une vision combative et équilibrée du modèle français de laïcité, qui n’est pas un glaive, mais un bouclier.

 

  • Ecoles de Jean Pierre BATSERE

Voici le prologue de son livre : « ECOLES »

D’aucuns s’étonneront, pour peu qu’ils se soient aventurés à la lecture de quelques pages, qu’un enfant aussi allergique à l’école, à son odeur, à son système, soit devenu professeur !

Professeur : c’est dire qu’il a passé toute la première partie de sa vie active (la seconde étant la retraite) au sein même de l’Ecole qu’il abhorrait ! Diront ses anciens professeurs : « le Pauvre ! Il était tant étourdi ! Il aura oublié de prendre la porte ?…

 

  • Nymphéas noirs de Michel BUSSI

Tout n’est qu’illusion, surtout quand un jeu de miroir multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au cœur de l’intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur…

 

  • Ne lâche pas ma main de Michel BUSSI

Un couple amoureux dans les eaux turquoise de l’île de la réunion. Farniente, palmiers, soleil. Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne au cauchemar. Quand Liane disparait de l’hôtel, son mari, Martial Bellion, devient le suspect n°1. D’autant qu’il prend la fuite avec leur fille de six ans. Barrages, hélicoptères… la course-poursuite est lancée au cœur de la population la plus métissée de la planète. Et si cette chasse à l’homme, ponctuée de cadavres, dissimulait la plus redoutable des manipulations ?

 

 

  1. Françoise Peyré-Djoumi

    Je ne peux que recommander la lecture du livre de Gaël Faye « petit pays », qui nous fait vivre le drame de la guerre civile « à hauteur d’enfant », avec les ressentis qui étaient les siens à l’époque ; l’horreur se devine sans éclater à la figure du lecteur, c’est d’autant plus fort.

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