quatre provinciales à Paris

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Quatre provinciales à PARIS

 

Arrivées à la gare Montparnasse, comme le flot des voyageurs, nous suivons les longs couloirs, descendons et remontons les escaliers, les valises-roulettes à nos talons. Nous gagnons enfin les quais du Métro :  notre Ligne est bien signalée, ouf ! pas de panique, nous y sommes !

Et voici les quatre provinciales rejetées dans la rue, en plein cœur de PARIS. Le plan du quartier est vite déplié, il faut s’orienter. L’appartement n’’est pas très loin !

Dans Parissans-titre

Chapeau rouge, Chapeau vert, Béret bariolé, Béret orangé,

les quatre dames déambulent, s’arrêtent devant les vitrines, commentent à haute voix. Les passants alertés par leur accent les regardent d’un air amusé. Ils sont si pressés ! et s’étonnent de les voir marcher si tranquillement, gênant un peu la circulation sur les trottoirs.

Parfois, elles ouvrent le plan de la ville, cherchant le plus court chemin, sous la lumière d’un lampadaire. Les parisiens gentiment s’approchent et leur indiquent la bonne rue. C’est Paris, la nuit .

Dans les musées, c’est la cohue. Tout le monde veut voir le même tableau en même temps. Impossible de s’approcher ! Chacun sort son smartphone, sa tablette ou tout autre appareil et se place bien devant vous ! Pardon monsieur, pardon madame, je veux voir aussi !

Matin d’hiver à Paris

Tandis que les touristes s’agglutinent autour de la Pyramide du Louvre, nos quatre provinciales passent sous le Carrousel et poursuivent leur promenade dans l’air frais du matin. Un soleil lumineux brille dans un ciel tout bleu. L’eau des bassins est encore gelée. Une belle lumière caresse les monuments, la Tour Eiffel change d’éclat, la Grande Roue semble plus légère, toute blanche, immobile, devant les jardins des Tuileries. Quel bonheur ! la ville est à nous, enfin, presque.

Retour

Après quatre jours intenses, nous reprenons le Métro qui nous ramène à la gare. Pour le retour, nous montons dans un wagon Zen. Chut, pas de bruit ! ici on travaille, les ordinateurs sont allumés, les têtes pensantes se concentrent. Interdit de parler, juste murmurer ! Imaginez ces quatre gersoises, bouches cousues ! Elles avaient tant de choses à se dire ! alors comme à l’école, elles sortent les petits papiers et les crayons…les messages circulent de l’une à l’autre. Certains passagers sympathiques sourient.

N’allez pas croire que ce voyage a été désagréable, nous avons bien ri, nous sommes très satisfaites de notre séjour, et nous avons la tête pleine de belles images et de bons souvenirs. Nous sommes rassurées : Paris est la plus belle ville du monde.

une des quatre

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