Rando-montagne à LUZ SAINT SAUVEUR du 25 au 28 juin 2018

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Luz St Sauveur, pays des crêtes et des marmottes, des gaves et des cirques (25/06-28/06)

Ce séjour dans le pays Toy et les randonnées d’un bon niveau dans un cadre enchanteur nous ont prouvé que malgré notre « 3ème âge » nous avions encore des ressources. Profitons-en : .RDV en septembre pour le Pays basque . D.W

Le  25/06/2018

Tous bien arrivés au PLAT de BEDERET (station LUZ ARDIDEN) point de départ de la randonnée ;

Tous s’affairent aux lacets des chaussures et débordent d’une activité verbale soutenue : « les retrouvailles ». Nous montons par la piste vers le col de RIOU admirant les rhododendrons printaniers et les sommets étincelants ; le silence se fait dans le groupe, nous rencontrons la faune locale, troupeaux de moutons et vaches paisibles….Nous atteignons les crêtes que nous suivons vers LE VISCOS, un arrêt pique-nique au Pène Nère est bienvenu, des panoramas sur CAUTERET et LUZ s’offrent à nous. Quelques-uns avec BERNARD poursuivent vers le Viscos. Le retour s’effectue tranquillement sous une forte chaleur !!! par le col et la station, une bonne mise en jambe de premier jour ! Nous rejoignons l’hôtel  « LE MONTAIGU » à 16h30 où nous nous installons sous l’oeil attentif de Marcelle qui veille toujours à notre bien être avec Monique. Les hôteliers sont très accueillants, après l’apéritif offert, un bon repas nous régale..

Belle soirée montagnarde : même la lune s’approche des sommets sous le soleil couchant…. Instant privilégié partagé. J C

Sitôt arrivés au domaine skiable de Luz-Ardiden, les randonneurs montent avec entrain au col de Riou, situé à 1 950m, et doublent une hôtellerie ruinée avant de gravir le Pène Nère. Encore une ou deux éminences, que dépassent les plus courageux, et le pic de Viscos se détache avec son arête escarpée qui semble le mettre à portée de main. Le soleil étant de la partie, les crêtes dévoilent de vastes paysages ouverts et lumineux. Le groupe se restaure avant de redescendre à Bédéret ; il prend ses quartiers d’été à l’hôtel Le Montaigu de Luz, établissement « aux petits soins » qui mérite les trois étoiles octroyées en 2011.

Le lendemain, à partir du lac des Gloriettes, c’est l’immersion au pays des marmottes. Outre ces petits rongeurs, on côtoie le gave jusqu’à  la cascade du plat d’Ailhet, nichée au fond du cirque d’Estaubé. Celui-ci, magnifique mais plus sauvage et plus petit que ses voisins du parc des Pyrénées, est également classé. Après une pause-déjeuner, la balade de l’après-midi enchaîne le cirque de Troumouse. L’itinéraire mène au lac des Aires, au pied du site, puis à un belvédère dominant celui-ci. Installée sur un promontoire, la statue de la Vierge y tourne le dos à un panorama se déroulant en un immense amphithéâtre.

Le Mercredi, le groupe, en compagnie de Guy, un accompagnateur du jour qui aime partager ses riches connaissances, emprunte non loin de Pragnères une allée plantée de buis et traverse une hêtraie sapinière. Les différentes granges témoignent de l’ancien essor pastoral. Après un long renversement, en étroite synchronie, de la conjoncture économique et démographique, certaines granges sont transformées en résidences secondaires. La randonnée laisse sur la gauche le gave de Barrada ainsi que le cirque de Lis d’où le torrent dévale. Elle parvient enfin au col de Ripeyre, à 1 667m, soit un dénivelé d’environ 600 mètres. Inoubliable, la vue plongeante sur Gèdre souligne le relief environnant, que contemplent les  hauts sommets ornés du Casque, du Doigt et de la Brèche de Roland.

Le Jeudi, la route de Gavarnie permet de gagner la marche d’approche le long du gave auquel le cirque donne son nom. Le brouillard se dissipe au bon moment. Selon la distance parcourue, il laisse voir ou entrevoir un paysage naturel unique. Fascinant, silencieux, le décor alentour est le patron idéal sur lequel se découpent de sombres parois abruptes et la cascade se jetant de plus de 400m. A la mi-journée, le séjour se termine au restaurant « La Brèche de Roland », qui sert dans un excellent accueil une cuisine faisant la part belle aux produits locaux du Pays Toy – sobriquet désignant les habitants de la vallée.

Merci aux organisateurs qui nous enseignent le voyage en France, si cher, dans le cas de Gavarnie, à Victor Hugo. En 1843, le chef de file romantique décrit le site à la manière d’un voyant visité par des révélations surnaturelles, comme « l’édifice le plus mystérieux du plus mystérieux des architectes ». Que dire de plus, qui ne semble fade à côté de ce talent d’écriture hors pair? Chacun des trois cirques est encore largement à découvrir ou à redécouvrir. Un « miracle, un rêve » pour qui a l’envie, la passion, la fibre pyrénéenne ! B C. J

 

Le parking de la gare habituellement animé par les lycéens et collégiens bruissait ce matin là de voix plus mâtures :nous partions vers nos chères Pyrénées avec l’immense plaisir de revoir le sourire renouvelé de Marcelle. Nous nous retrouvions ensuite à Luz Ardiden pour une première rando sur les crêtes de cette station. « Que la montagne est belle ! »,mais que dire de la laideur estivale des stations de ski. Heureusement un magnifique paysage à 360 degrés s’offrait à nous sur une diagonale verdoyante et les plus courageux, malgré la chaleur, allèrent voir de plus près le Viscos……mais au pied. Le sourire accueillant et fort sympathique des hôteliers, accompagné d’un apéro de bienvenue, laissait présager un séjour agréable : ce fut effectivement le cas ; hôtel à recommander !Si les montées en voiture aux cirques d’Estaubé et de Troumouse ne sont pas commodes, le spectacle qui s’offre au randonneur est merveilleux : les fleurs, les marmottes, les torrents émeraude, les falaises vertigineuses enneigées….Que dire ?  Se taire et admirer ! Une vierge, quelle qu’elle soit n’est pas facile à approcher, celle de Troumouse n’échappe pas à la règle. Et c’est par un long détour à la découverte du lac des Aires et de la vallée contiguë que nous arrivâmes au pied de la dernière et rude ascension. Emotion et profonde satisfaction ! L’effort de l’ascension se nourrit du plaisir de la réalisation et de la découverte du but ; ce fut le cas le troisième jour. Rude mais belle ascension à travers forêts de hêtres, haies de buis et prairies fleuries. Mais nous dûmes affronter une attaque en règle de taons déchaînés et affamés. Heureusement un panorama extraordinaire sur le cirque de Gavarnie et la vallée de Gèdre venait récompenser les efforts de tous. On ne mange pas tous les jours devant un tel spectacle ! La journée fut encore plus mémorable pour Zette qui fêtait avec beaucoup d’émotion et avec l’amitié de tous son anniversaire. Enfin, le dernier jour, le cirque de Gavarnie se donnait en spectacle et nous offrait derrière son rideau de nuages, qui s’ouvrait pour nous, une dernière image qui appelle d’autres découvertes, d’autres rencontres et surtout une belle convivialité et amitié. CP ; J P

Vivre au coeur du massif pyrénéen, un plaisir que nous avons savouré pendant quatre jours. Des premiers de cordée…..aux derniers, l’enthousiasme était là malgré parfois des égratignures aux genoux …Tous séduits par la beauté des paysages découverts au détour du sentier, superbe récompense après quelques gouttes de sueur. Et oui quand même, il fallait y grimper jusqu’à ce col de Ripeyre ! On l’a « gagnée » cette vue sur les sommets de Gavarnie !!!  Sous la houlette de Bernard, la cohorte de Gersois a lentement gagné le sommet, faisant fi des éboulis et des attaques répétées des taons… La qualité de l’hébergement aurait- elle favorisé notre « combativité » ? Nul doute, les excellents repas dégustés dans une aussi chaleureuse convivialité ont dopé le moral des troupes…. Des soirées agréables , teintées d’une « séquence émotion », Zette soufflant les bougies de son gâteau d’anniversaire….Des moments émouvants, partager des créneaux avec Marcelle et Monique toujours aussi souriantes et attentives au confort de chacun. C D

Randonnée particulière à LUZ St-SAUVEUR

Tandis que Bernard accompagne le groupe des sportifs sur les hauteurs de LUZ, M et M, avancent pas à pas, appuyées  sur leur bâton, soufflant en montant, souffrant en descendant, mais ne perdant rien de leur environnement. On trouve aussi du plaisir dans la lenteur !

Loin devant, le cirque d’ESTAUBE, dominé par le pic de Tuquerouye marque le passage vers le Mont Perdu, tout autour, des milliers de fleurettes- impossible de connaître tous  les noms ! -des marmottes qui se prélassent au soleil, le lac des Gloriettes, couleur du vert d’orient. Dans son miroir se reflètent le bleu du ciel et les névés d’Estaubé. Un peu plus haut, le cirque de TROUMOUSE, grandiose, dominé par les géants de plus de 3000m, protège notre Dame des Neiges, à moins que ce ne soit le contraire ! il fait chaud, très chaud ! Le chemin jusqu’au lac des Aires s’avère pénible pour les deux convalescentes. Mais le lendemain, elles découvrent le cirque de GAVARNIE, éblouissant, magique, sublime ! Le Colosséum de la Nature, d’après Victor Hugo. A son pied surgit le Gave de PAU, qui va cascadant sur les rochers, pressé d’arriver à l’océan. Au-dessus, la Brèche de Roland, fenêtre sur l’ARAGON, attire tous les regards. A son côté, le TAILLON, tout enrubanné de neige rappelle des souvenirs anciens. Inoubliable spectacle !

Le voyage s’achève pour les deux promeneuses, la montagne leur a offert ce qu’elle a de meilleur ; sa beauté éternelle.

PS : M et M remercient Jacques M. qui leur a permis d’entrer au cœur des Pyrénées, au plus près du merveilleux.

Galerie 1 : « Que la montagne est belle ! »

Galerie 2 : « Les randonneurs gersois »

Galerie 3  » La faune et la flore »

 

 

2 Responses

  1. admin6571

    Quelle énorme satisfaction pour les « webmasters » de réaliser un tel article. Un très grand merci à vous qui avez bien voulu enrichir notre site de savoureux commentaires et de superbes photos après cette belle randonnée qui a comblé les plus en forme comme celles qui ont encore besoin d’un peu de temps pour la retrouver.
    Bel été à tous et rendez-vous en septembre pour partager la vie du club sur Rabelais32.

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