Visite du domaine de La Hourre

Classé dans : A partager, Sorties | 0

Mardi 22 mai 2018 , Visite du domaine de La Hourre, propriété du département
  Nous sommes accueillis par Jacques Maxch dans une salle de la Chartreuse magnifiquement restaurée récemment qui est devenue la Cité des transitions énergétiques et écologiques. Il nous fait l’historique du lieu qui appartient à la famille David (famille bourgeoise d’avocats) depuis 1610.

Jean Fritz(1750-1816)a fait construire la chartreuse. Son fils Irénée François (1791-1862) a été maire d’Auch.Il a créé le parc. Son fils Jean(1834-1885)maire d’Auch en 1870,a planté le vignoble qui a été détruit par le phylloxéra. Sa fille épouse un ingénieur agronome Paul Decker.Il crée la ferme-école sous contrat avec le Ministère de l’agriculture. Lui aussi sera maire d’Auch.

Les bâtiments seront transformés en hôpital pour accueillir les blessés de la guerre de 1914 à 1916.La ferme-école est maintenue jusqu’en 1920.

A la suite d’un différend financier avec le Ministère de l’agriculture, l’école-ferme se déplace à Beaulieu, propriété du département depuis 1905.

En 1924, Ludovic Lapeyrère, un riche entrepreneur originaire de Valence sur Baïse sans descendance, lègue toute sa fortune au département avec l’obligation de créer un centre pour enfants défavorisés.

En 1935, le département achète le domaine de la Hourre à Mme veuve Decker David afin d’y créer un centre d’accueil pour enfants.

En 1960 le département achète le domaine de La Castagnère à Barran.

Les deux exploitations sont d’abord travaillées par les employés de la Fondation puis par une entreprise.

En 1998, il y a un changement de majorité.

Le domaine de La Hourre (55 ha)est travaillé en agriculture biologique, La Castagnère en agriculture raisonnée.

En 2000 le département accueille le CREAB(Centre Régional de l’Expérimentation de l’Agriculture Biologique).

Sous la conduite de M.Burel, salarié du CREAB, nous nous rendons sur les parcelles. L’assolement de 2018 comprend deux variétés de luzerne, des pois chiches, du sarrasin, du blé, du soja et de l’orge.

Après 12 ans de culture biologique, une étude montre les carences en humus et des problèmes de ravinement liés à la pente. Des haies seront plantées  avec les conseils de l’association Arbre et Paysage et l’agroforesterie sera mise en place, essentiellement des arbres fruitiers.

L’exploitation est gérée par une fondation dont le CA est composé d’élus et de 3 membres nommés.

Cette visite riche et bien documentée nous a permis de découvrir un patrimoine bâti et naturel bien vivant et qui appartient à chacun de nous.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.