Séjour en Val d’AZUN

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Séjour-raquettes, du 6 au 8 mars

Nous étions partis pour randonner à raquettes dans le Val d’AZUN, le programme était bien arrêté pour les 3 jours. Mais voilà que le dieu PAN qui règne dans cette vallée a sûrement voulu tester la capacité des gersois à s’adapter aux changements climatiques de la montagne ! Il s’est bien amusé

Premier jour : après un jeu de piste pour trouver le parking d’OUZOUS, les vaillants randonneurs entament la montée vers le PIBESTE en suivant un petit torrent bavard, puis arrivent sur un plateau, site idéal pour le pique-nique. Nous dominons le Bassin d’ARGELES entouré par les hauts pics d’Hautacam , du Cabaliros, du Viscos. Le ciel variant du bleu au gris, nous décidons de redescendre à la première goutte ! qui ne tarda pas à tomber ! et à se transformer en grésil, puis en neige. Enfin de la neige ! Le paysage change brusquement, tout devient blanc, sauf l’hôtel Picors tout rose, où nous nous installons. Derrière les fenêtres des chambres nous regardons tourbillonner les flocons, avec la même joie que lorsque nous étions enfants.

Deuxième jour : Le soleil essaie de percer les nuages chargés de neige. Pleins d’espoir, nous partons à Argelès prendre les raquettes et les  Montagnards qui voulaient nous accompagner. Courageux les gars ! Nous devions aller au lac de GAUBE.  Hélas, nous apprenons vite que la route était impraticable sans équipement. Qu’à cela ne tienne ! Guy nous propose de monter au Col du Soulor. Les sommets sont bien dégagés, profitons-en. Mais j’ai beau compter et recompter, il manque bien une voiture et ses trois passagères ! Elles avaient bien lu le programme et nous attendaient à Cauterets !

Dès les premiers virages au-dessus d’ARRENS, des flocons de plus en plus nombreux, dessinent un décor de rêve de Noël. Que c’est beau ! Les chauffeurs apprécient moins.

Là-haut, un vent glacial nous accueille : moins 1, et avec le ressenti, je ne vous dis pas !

Tout le monde retourne dans les voitures. La sagesse nous dicte de redescendre en plaine où nous récupérons la voiture aventureuse.

Guy ne baisse pas les bras : il nous propose une belle balade – sans raquettes- sur le versant opposé. Et que voyons-nous, en face ? un beau soleil qui inonde le Soulor que nous venons de quitter ! Les éléments étaient bien contre nous. Mais les Argelésiens ont su nous réconforter avec leur gentillesse et un bon petit goûter.

Le troisième jour fut le jour des rencontres et des découvertes. A la ferme Cazaux, le jeune berger nous présenta ses brebis et ses agneaux puis son cheptel de vaches venues des Alpes. Une fromagerie bien garnie qui chatouillait nos narines. Un homme heureux et passionné par son métier. Après les dégustations, Michou nous fait découvrir la Chapelle de Notre Dame du Pouey de Laün. C’est « sa » chapelle ! Elle commente la visite mêlant histoire et légendes. On comprend que cette dame est l’âme du village. Pour illustrer l’excellente acoustique de ce lieu, Bernard monta à la tribune et chanta « Dona Nobis Pacem  ». Sa voix grave résonna sous la voûte bleutée : un moment d’émotion pure. Puis Danièle accompagnée de Bernard, interpréta ‘L’Immortèla ».

Dernière rencontre avec un jeune Confiturier qui, pour vivre au pays a choisi d’y travailler.

Nous avons été très bien accueillis à l’hôtel Picors, nous avons apprécié les menus bien étudiés , les chambres impeccables et le personnel très aimable.

Nous ne remercierons jamais assez Janine et Guy pour avoir su rebondir et s’adapter à chaque nouvel obstacle, sans s’énerver, avec le seul souci de nous faire plaisir.

Ce séjour, avec ses surprises, ses inattendus, ses belles rencontres, restera un de nos meilleurs souvenirs.

Le Raton

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