Randonnée-Montagne Luchon : du 2 au 4 septembre 2020

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 En ce début du mois de septembre un groupe de randonneurs s’est retrouvé pour quelques jours dans la montagne luchonnaise et ils vous font partager leur plaisir en renouant avec impressions et galerie de photos sur votre site. Nous ferons de même prochainement pour le séjour récent dans le Pays Grassois. Bonnes lectures et bons clics !

                                                          

         Enfin le voilà arrivé ce 2 Septembre

Départ pour notre séjour de trois jours à Luchon…

                                                      Première étape. Départ de Sode pour une « marche d’entraînement » précise Marcelle. Nous soupçonnerait-elle d’être un peu « rouillés »? La tranquillité de cette ballade n’enlevait rien à son charme. Une agréable montée ondule en sous-bois. Cachée dans une clairière, une cabane attend les randonneurs, leur offrant même les « commodités » au modernisme…ancestral…Ventilation parfaite des lieux, alimentation en eau dite « courante »…Seule condition, courir à la fontaine remplir son seau!

                                                       Soudain, à l’orée de la forêt, l’horizon s’ouvre et offre en contre-bas une splendide vue sur Luchon bleutée d’ardoises et sa vallée entourée de monts majestueux. En soirée, les rues luchonnaises où plane l’ombre d’Etigny nous livreront leurs richesses. De quoi nous rendre jaloux! Mais à chacun ses allées embellies par le célèbre intendant : ici des tilleuls agrémentent la longue promenade, platanes et micocouliers ornent notre esplanade auscitaine.

Quittons le parc des Quinconces où rivalisent de beauté les arbres  des forêts de montagne pour suivre le torrent de la Pique jusqu’au lac de Badech enveloppé dans une luxuriante végétation. Sous un soleil toujours radieux, nous rejoignons le restaurant des Deux Nations. Le repas soigneusement préparé sera  savouré, …un bon « dopage » pour affronter le lendemain le circuit dans la vallée du Lys et la longue montée dans la forêt.

                                                            Une longue montée caillouteuse que nous gravissons lentement mais sûrement. Quel plaisir d’arriver sur le plateau d’Artigue où scabieuses et fougères colorent délicatement la prairie. Revigorés par le grignotage de quelques fruits secs et de biscuits,  nous repartons. Une vieille, mais solide passerelle, enjambe le torrent de Houradade. Le sentier serpente dans le bois de Suberlenc jusqu’au gouffre d’Enfer. Grandiose! Saisissant! Fascinant!  D’un promontoire accroché au roc, nous voilà immergés dans le bruit assourdissant de la cascade dévalant sur les roches lustrées d’un noir étincelant sous les rayons du soleil. Plus haut, du pont, la vue plongeante sur ces eaux bondissantes s’engouffrant dans d’étroites fissures est aussi impressionnante. Difficile de s’arracher à cette féerie!

                                                            Reprenons notre descente entre cailloux et marches granitiques. Certaines nous paraissent particulièrement hautes. et ne pas correspondre aux normes traditionnelles de construction…Difficultés surmontées et vite effacées par le plaisir de retrouver, à notre arrivée, Michèle et Jacques et de partager avec eux le Moscatel à l’orange offert par Marcelle et Jean.                                                                                

 Bien agréable ce moment de convivialité.Bien frais! Bien bon ce petit apéritif. Merci les Petits Naudy. Que nous proposez-vous pour terminer l’après-midi?

Y-a-t-il un meilleur moyen de reconnaître les plus belles cimes des Pyrénées que de monter à Superbagnères ? Sans fatigue…en voiture. Au bout de la route, l’hôtel apparaît tel une roche. En face, une longue crête de gazon s’élève si douce, qu’elle nous invite à la suivre jusqu’à une cabane.

Après cette journée, nul doute que la nuit  passée dans une coquette chambre de l’hôtel Panoramic a été appréciée…et le lendemain, frais et reposés, nous partons vers l’Hospice de France.

                                                             Au seul nom de l’itinéraire à emprunter, l’excursion s’annonce périlleuse! « Le chemin des chèvres!!! Pauvres caprins, qu’ils doivent souffrir en gravissant ce raidillon caillouteux! Nous aussi! Imaginez 13 malheureuses Biquettes essoufflées consacrant toute leur énergie à suivre 4 valeureux boucs sportifs et aguerris! L’arrivée à la zone pastorale du Campsaure, quel soulagement! Notre domaine! Ses douces ondulations reposantes, une invitation à flâner! Vaches et chevaux paissent tranquillement sur cet immense plateau imprégné de la douceur de l’atmosphère pyrénéenne. Seuls bruits, le tintement intermittent des sonnailles et…nos bavardages….

                                                                Dernier pique-nique dans le calme d’une clairière ombragée. Fidèle à l’incontournable tradition, Christian a pris soin d’apporter la bouteille de « Joy ». Curieusement les étourdis partis sans verre rivalisent d’ingéniosité pour improviser un « contenant »….C’est vrai qu’il était parfait ce vin, « chambré » à point après le transport en sac à dos.

                                                                 Reprendre le chemin n’est guère enthousiasmant malgré la beauté de la forêt de hêtres qu’il traverse. Notre escapade se termine…. Une dernière collation  partagée à l’auberge du Lys…..Fin d’un séjour remarquablement bien préparé….

Ch. D.

 

 

 » PETIT RUISSEAU DEVIENDRA GRAND « 

Qui l’aurait cru

Qu’un si petit ru

devienne en quelques sauts,

cette époustouflante cascade qui tombe avec un bruit assourdissant, dans le Gouffre d’ENFER, !

 

L’Enfer, ce minuscule filet d’eau qui descend tout droit des CRABIOULES, a creusé une gorge profonde dans laquelle il dévale comme une bête furieuse, prenant à chaque rebond de plus en plus de force, fendant la roche d’une blessure dont la montagne ne guérira jamais.

 

Mais quel spectacle pour un cruciverbiste tout heureux d’avoir trouvé le mot « ru » et qui était loin de s’imaginer ce que ce vocable pouvait représenter !

Après une telle chute, ses eaux bouillonnent, tournoient dans un grondement qui fait peur,

 Est-ce là une idée de l’enfer ?

Elles finissent par trouver une issue pour s’évader de ce trou et les voilà reparties pour une descente vertigineuse qui s’achèvera dans la cascade d’Enfer, au fond de la vallée du Lys.

 

Jamais torrent n’a descendu aussi vite un tel dénivelé ! Pas de repos, pas de méandres gracieux, mais une course folle vers sa chute finale.

C’est alors que l’Enfer s’assagit, prend le nom de Lys, souvenir de sa naissance -au pied du pic du même nom-Il s’enrichit des eaux plus calmes du ruisseau d’HOURADADE, et file vers LUCHON, dans cette magnifique vallée qui porte son nom.

Le raton

 

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